Genève-Paris en moins de trois heures grâce au TGV
Posté: 25 Oct 2007 22:55Pour y parvenir, Réseau Ferré de France rénove la ligne du Haut-Bugey ou ligne des Carpates. En remettant en service cette voie ferrée, on réduit le trajet entre Bourg-en-Bresse et Bellegarde de 47 kilomètres.
Relier Genève à Paris en moins de 3 heures, tel est l’objectif affiché. Pour y parvenir, Réseau Ferré de France rénove la ligne du Haut-Bugey ou ligne des Carpates. En remettant en service cette voie ferrée dont une bonne partie est désaffectée depuis 1990, on réduit le trajet entre Bourg-en-Bresse et Bellegarde de 47 kilomètres.
Ce projet d’un coût global de 570 millions de francs est financé par la Confédération helvétique à hauteur de 183 millions. «Sans les Suisses, le projet ne se faisait tout simplement pas. Ça a été la partie la plus simple à régler et ce alors même que l’ouvrage se situe entièrement sur territoire français», commente Christophe Fabry, chargé du projet pour Réseau Ferré de France.
Débutés en octobre 2006, les travaux sont colossaux. Il s’agit de procéder à la réfection de la plateforme, d’électrifier la ligne, d’aménager les tunnels afin de les mettre au gabarit, de protéger le parcours à l’aide de filets pare-pierre et de murs de soutènement. Il faut aussi créer des gares de croisement, consolider certains ouvrages d’art tel l’emblématique viaduc de Cize-Bollozon, ou encore construire un nouveau viaduc, à Bellegarde, pour raccorder la voie directement sur les rails partant sur Genève.
La mise en service est prévue pour 2009. Pour peu que les deux hivers à venir soient rudes, il est possible que les délais ne soient pas respectés.
Relier Genève à Paris en moins de 3 heures, tel est l’objectif affiché. Pour y parvenir, Réseau Ferré de France rénove la ligne du Haut-Bugey ou ligne des Carpates. En remettant en service cette voie ferrée dont une bonne partie est désaffectée depuis 1990, on réduit le trajet entre Bourg-en-Bresse et Bellegarde de 47 kilomètres.
Ce projet d’un coût global de 570 millions de francs est financé par la Confédération helvétique à hauteur de 183 millions. «Sans les Suisses, le projet ne se faisait tout simplement pas. Ça a été la partie la plus simple à régler et ce alors même que l’ouvrage se situe entièrement sur territoire français», commente Christophe Fabry, chargé du projet pour Réseau Ferré de France.
Débutés en octobre 2006, les travaux sont colossaux. Il s’agit de procéder à la réfection de la plateforme, d’électrifier la ligne, d’aménager les tunnels afin de les mettre au gabarit, de protéger le parcours à l’aide de filets pare-pierre et de murs de soutènement. Il faut aussi créer des gares de croisement, consolider certains ouvrages d’art tel l’emblématique viaduc de Cize-Bollozon, ou encore construire un nouveau viaduc, à Bellegarde, pour raccorder la voie directement sur les rails partant sur Genève.
La mise en service est prévue pour 2009. Pour peu que les deux hivers à venir soient rudes, il est possible que les délais ne soient pas respectés.
